Dans de nombreuses séries, qu'elles soient tournées vers la comédie ou le drame, la mort est un puissant outil permettant de marquer durablement un épisode, un arc narratif, voir l'ensemble d'une trame. Bien entendu, il est également possible d'en faire un élément secondaire et négligeable, mais ce serait se priver d'un levier important pour instiller l'émotionnel dans vos épisodes.
La mort d'un personnage, ou d'un élément-clé, se produit lorsque sa valeur d'Action est dépassée du double de sa valeur (●●≧Ⓞ) durant une scène. Le cas doit rester rare et profiter à l'ambiance de l'épisode. Une valeur d'Action dépassée par le triple de sa valeur (●●●≧Ⓞ) entraîne une mort définitive - sauf cliffhanger de fin de saison, que nous aborderons plus loin - autrement, il est toujours possible de revenir en opérant un come-back dans un épisode suivant.
Cette notion de retour n'est cependant pas sans conséquence; Le metteur en scènes devra en effet augmenter tous les paliers de difficulté de +1 et recevra 5● supplémentaires afin de disposer d'une adversité conséquente. Ces atouts sont attribués uniquement pour le temps de l'épisode du Come-back.
Cette notion de retour n'est cependant pas sans conséquence; Le metteur en scènes devra en effet augmenter tous les paliers de difficulté de +1 et recevra 5● supplémentaires afin de disposer d'une adversité conséquente. Ces atouts sont attribués uniquement pour le temps de l'épisode du Come-back.
Je le répète, la mort d'un personnage ou d'un élément-clé ne doit pas être anodine. Nous voyons bien en effet qu'un retour mal géré peut détruire toute la cohérence d'un récit. L'exemple de la mort pas terrible de Bobby Ewing, dans l'ancienne mouture de Dallas, puis le retour de l'acteur sur le show car "tout ceci n'était qu'un rêve", cela ne fonctionne pas bien. Même si les règles de Comme à la télé assurent presque toujours un possible retour, l'intensité dramatique de l'ensemble prime avant le décès face à un test échoué, pire encore, pour le simple plaisir d'un metteur en scènes cherchant à contrôler son petit monde. Priorité au récit et surtout, à l'amusement de tout le monde.
A contrario, un usage expéditif de la mort peut poser les bases de tout un arc narratif, comme dans la série the Shield par exemple. La disparition d'un élément-clé dès les premiers épisodes ouvre des perspectives intéressantes, tant pour le metteur en scènes, qui construira dès lors son récit autour de cette mort marquante, que pour les participant.e.s, dont les personnages voudront probablement se venger, tout du moins comprendre les raisons de cette mort. L'outil est ainsi employé à pleine puissance, pour laisser une marque et donner un ton. Attention toutefois à bien réfléchir sur cet usage, qui pourra ne pas correspondre à tous les formats.
On le voit souvent dans bien des sérivers, les morts reviennent, et pas seulement en version Walking dead. Un personnage officiellement mort, avec témoins et explosion pyrotechnique, revient en finalité d'arc narratif, ce que l'on nomme le Cliffhanger, pour apporter informations, débloquer la situation autrement insurmontable, et passe souvent pour un Deus ex machina. De telles situations surviennent en cas de mort définitive d'un personnage, et implique pour l'épisode suivant une augmentation des paliers de difficulté de +2, et l'intervention d'un antagoniste majeur contre le groupe, sans dépense de jetons noirs pour le metteur en scènes.
Voici donc une manière d'appréhender la mort des personnages dans CàlT. N'hésitez pas à me faire part de vos avis, suggestions et commentaires éclairés à ce sujet!
Arnold n'avait donc pas tort de sortir sa punchline.
RépondreSupprimerIntéressants ces ajouts aux règles de base.
RépondreSupprimerLa moooort!
RépondreSupprimerLe Cliffhanger... C'est pas Stallone ça?
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