Lovecraft country, l'enfer tentaculaire, c'est les autres!
La petite maison dans la prairie... Des valeurs humaines avant tout!
Coucou les sérivores! Little house on the prairie, c'est plus de 200 épisodes diffusés à partir de 1974 par NBC, crées par Michel Landon, et avant cela, il s'agit d'une série de romans éponymes de Laura Ingalls Wilder, accessoirement, c'est un monument dans le genre de la série familiale - j'allais écrire "de la comédie familiale", mais c'est bien plus que cela - maintes et maintes fois rediffusée à travers le monde.
L'avantage avec la Petite maison dans la prairie est qu'il n'y a pas vraiment besoin d'en faire un résumé. Tout le monde se souvient de ce générique, ou à chaque épisode, une petiote se gauffre en dévalant une colline herbeuse. C'est l'histoire, à l'origine autobiographique, d'une famille de pionniers, les Ingalls, partant du Wisconsin vers Plum creek, dans le Minnesota, sur la nouvelle frontière américaine, dans la seconde moitié du XIXème siècle. Nous allons pouvoir observer leur existence, ainsi que celles des habitants d'une petite ville frontalière, confrontés à toutes les catastrophes naturelles imaginables, tous les travers humains, mais cela, en faisant preuve des plus hautes valeurs humaines.
Nous dirons que ce tableau dépeint dans la série, sur la vie à la frontière, est pour le moins angélique, même si le show va classiquement alterner épisodes dramatiques et d'autres plus légers. Tout le monde est bien habillé, propre et poli. C'est une série familiale, l'intérêt n'est finalement pas de montrer une réalité, pour le moins compliquée et un peu plus sale, mais plutôt de porter des valeurs positives, en lien avec la famille. Sans surprise, nous retrouvons ici le soft power américain, nous vantant ce mode de vie des Ingalls comme vertueux et idéal. Néanmoins, nous sommes dans les années 70, et malgré un "tout le monde est beau, tout le monde il est gentil", quelques épisodes mentionnent une certaine forme d'émancipation des filles, ou abordent la question de la différence culturelle et ethnique.
Il apparaît évident que faire jouer une session de Comme à la télé dans le sérivers la Petite maison dans la prairie ne nous plongera pas dans de folles aventures empreintes de violence et d'impasses à la mexicaine! De par sa popularité, le show sera plutôt employé pour viser son public-cible : La famille. Les messages seront simples, les défis à taille humaine et l'action tournée vers l'investigation et le dialogue. Un parfait outil de cohésion familiale.
Pour le côté technique, pas grand chose à ajouter. 8❂ suffiront amplement à définir les personnages, les spécialités seront ancrées dans l'artisanat ou le relationnel, les phrases-chocs seront des gimmicks anodins ou humoristiques. Il faut comprendre que les pionniers de Little house on the prairie ne sont en rien ceux des show modernes comme 1883, par exemple. Leurs vies sont émaillées de drames, mais d'un épisode à l'autre, tout revient à la normale, les conséquences ne sont pas énormes. Sauf lorsqu'il s'agit de coller de près aux évènements des récits de l'autrice, comme la famine ou un terrible blizzard.
Bien qu'elle aura été employée de temps à autre, la structure en arcs narratifs est à éviter, afin d'entretenir un sentiment de légèreté, amenant pour les participant.e.s la certitude que l'affaire se règlera en fin d'épisode. Les flashbacks conservent leur utilité, mais je recommande de n'employer ni les ellipses, ni les Deus ex machina. Une session de la Petite maison dans la prairie se voudra plutôt être pédagogique, afin de mettre en lumière l'entraide et les liens familiaux, face à un monde moins complexe que la réalité, mais pouvant amener quelques défis.
Epix, une proposition de séries intéressante!
Coucou les sérivores! Vous devez être au courant, c'est la grosse bagarre des plateformes télévisées, cherchant à diffuser les prochains gros succès, tout en nous noyant sous un déluge de publicités et d'abonnements toujours de plus en plus coûteux. On connaît les noms de Netflix, Amazon Prime ou Apple+, mais il y en a d'autres, bien d'autres! Et dans cette offre pléthorique, il y a une plateforme, plus modeste en apparence, mais proposant depuis quelques années des séries télé de qualité.
Epix est la propriété de trois grands studios de cinéma, Paramount Pictures, MGM et Lionsgate, fondée en 2009, elle commence à proposer du contenu original à partir de 2016, en pleine guerre des plateformes. Son point fort; Des séries intéressantes, portées par des casting en or massif. Ben Kingsley, Forrest Whitaker, Adrian Brody ou encore Nick Nolte, l'artillerie lourde est de sortie!
Je vous propose un tour rapide, uniquement des séries produites pour Epix, sans parler des co-productions comme Belgravia ou Britannia, ni des émissions télévisées, nombreuses et visiblement plutôt intéressantes.
Autre série horrifique, plus contemporaine cette fois-ci, From, de John Griffith, nous emmenant dans une petite bourgade américaine située... Nulle part, et attirant à elle des voyageurs ne pouvant plus en sortir, sauf a priori en mourant dévorés par des spectres nocturnes, dont les survivants se protègent grâce à de mystérieux talismans. Une intrigue prenante, une galerie de personnages plutôt classique, une petite saveur à la Lost, avec des mystères apparaissant régulièrement. Une très bonne surprise pour moi, et que je vous recommande donc! Une saison 2 aurai été commandée.
Je crois bien que Berlin station fut ma première série Epix, marquant donc le début d'une belle histoire d'amour - oui, carrément - il s'agit ici d'une série d'espionnage de Olen Steinhauer, tout à fait classique dans sa forme, impliquant la CIA en Europe, avec une montée en puissance des intrigues d'une saison à l'autre, et une assez bonne gestion du développement des personnages. Si vous aimez les histoires tordues de barbouzes, vous y trouverez votre compte!
Davey Holmes aura adapté le roman d'Elmore Leonard, Get shorty, déjà produit sous forme de film auparavant, et nous proposant de suivre les pas d'un truand lassé de sa vie criminelle, et souhaitant devenir producteur de films. Le réalisateur précise qu'il s'agit plutôt d'un hommage que d'une adaptation, mais l'essence est bien là, et le show mets en lumière Chris O'Dowd. C'est de la comédie pur jus, le show ne m'aura pas laissé une forte impression mais se laisse totalement visionner.
Perpetual grace LTD est un show du genre dit néo noir, avec un casting de folie mené par Sir Ben Kingsley et n'ayant connu qu'une unique saison. L'histoire, pour résumer, d'un escroc voulant se venger de ses parents, ayant détourné l'argent des fidèles de leur église... Voilà, sauf que chaque personnage amène son lot d'intrigues et de secrets, et que le show part donc dans toutes les directions.
Nul n'échappe à Batman! C'est l'enseignement que m'a offert Pennyworth, ne mentionnant pas le justicier de Gotham, mais nous parlant plutôt de son fidèle valet, Alfred, qui dans sa jeunesse était lui aussi un justicier, mais plutôt saveur James Bond! C'est réalisé par Bruno Heller, qui a développé Gotham, l'autre série sans Batman. Personnellement, je me suis un peu ennuyé - sur le visionnage des deux shows - mais c'est très qualitatif, bien rythmé, et l'idée de rajouter de l'espionnage dans l'univers Batman est plutôt bien pensé.
Godfather of Harlem, une série de Chris Brancato et Paul Eckstein, préquelle du film American gangster, avec Denzel. Nous découvrons ici la vie de Bumpy Johnson, truand impitoyable, mais également père de famille et pilier de la communauté afro-américaine à l'époque de Malcom X. Le casting en or massif, avec Forest Whitaker et Vincent D'Onofrio en ennemis jurés, permet une immersion totale dans ce récit violent et passionnant, où les figures publiques croisent les légendes du crime organisé.
Visionnages en cours #01
Peut-être l'aurez-vous remarqué, mes p'tits sérivores, mais l'offre en matière de séries augmente de manière exponentielle, avec également la multiplication des plateformes. Difficile de choisir, car oui, s'enfermer dans sa tanière durant plusieurs jours, à visionner des centaines d'heures de séries, cela n'est probablement pas bon pour la santé, physique et mentale.
Et donc choisir des séries! Oui mais comment? Il y a quelques années, HBO et AMC étaient mes plateformes de prédilection, cela réduisait fortement le nombre de shows, mais l'arrivée de Netflix, d'Amazon ou encore d'Apple+ ont ramenés les quantités de séries à des chiffres élevés. Seconde option, le casting. Un Josh Brolin ou un Samuel L Jackson en tête d'affiche aura plutôt tendance à rassurer, même si désormais, nombreux et nombreuses sont les gens du cinéma à vouloir briller dans une série taillée sur mesure. Bien entendu, certaines thématiques sont privilégiées, mais avec Comme à la télé et ma professionnalisation en tant que meneur de jeu, il me faut a minima être au courant des sérivers que pourraient me commander des client.e.s, cela ne doit jamais devenir une corvée - comme le visionnage d'épisodes de Flash, par exemple - et fort heureusement, majoritairement, les nouvelles séries gagnent en qualité. Pas le choix face à une concurrence tout simplement pléthorique.
Bref, avec Visionnage en cours, je vous ferais un rapide résumé de ce que je regarde, ou dois visionner prochainement.
Ma plus grande attente va à Outer range, sur Prime. Une série de Brian Watkins avec Josh Brolin et Lili Taylor, en couple dans un ranch du Wyoming, sur les terres duquel un étrange puit plein de brumes apparaît. Série fantastique portée par les épaules d'un Josh peu causant. Je vous en dirai plus prochainement.
Tokyo vice, sur Canal+ est une série tirée de la biographie d'un journaliste américain, qui dans les années 90 intégra un grand quotidien japonais, et plongea dans le monde du crime organisé. Une série de JT Rogers avec Ansel Elgort, Ken Watanabe et Rachel Keller.
Les derniers jours de Ptolemy Grey, sur AppleTV, de Walter Mosley et donc avec Samuel L Jackson, nous montre le cheminement d'un homme de 91 ans, frappé de démence, soigné grâce à un remède miracle lui permettant pour quelques jours de retrouver sa lucidité. Il va mener une enquête abandonnée il y a bien longtemps.
That dirty black bag est un western moderne sur AMC, de Mauro Aragoni, avec Dominic Cooper, mais malheureusement aussi avec Travis Finmel, qui pour le moment à tendance à me faire fuir les shows où il apparaît. C'est brutal, sanguinolent, le premier épisode m'a beaucoup plu.
Our flag means death, de David Jenkins, avec Rhys Darby, Taika Waititi et Rory Kinnear, sur HBO. C'est de la comédie américaine bien lourde comme je n'aime pas, cette fois-ci sur un thème de piraterie. C'est étrange comme ce genre venant de ce pays ne parvient plus à me divertir, voir même souvent à me mettre mal à l'aise, avec des répliques éculées et des archétypes tellement lourds. Mais bon, à voir.
Infiniti, saupoudrer sa sf de mysticisme.
La Tragédie, pour faire souffrir les gens!
Narration partagée/ Agentivité sauvage!
Jetons noirs, pour prendre les rênes de l'épisode!
From dusk till dawn, un sérivers pour CàlT!
Adaptation du film From dusk till dawn, de Robert Rodriguez, Robert Kurtzman et Quentin Tarantino, la série éponyme est également crée par le premier, et approfondira toute une mythologie de buveurs de sang nés à l'époque précolombienne et se perpétuant dans une atmosphère très différente de ce à quoi nous sommes habitués dans le genre. Diffusée par la chaîne El rey (appartenant également à Robert Rodriguez), nous pourrons la voir sur Netflix.
Trois saisons pour développer une intrigue ne faisant pas dans la finesse, cela peut paraître beaucoup, et si les scènes sanglantes semblent devoir se multiplier à l'infini, nous découvrons une société vampirique intéressante, nourrie de mythes et légendes à base de serpents et de rituels anciens. Nous suivons les frères Gecko, Seth et Richie, qui de braqueurs de banques vont devenir centraux dans les conflits opposants plusieurs clans de narco-trafiquants/ vampires, ils auront au passage entraîné avec eux les membres de la famille Fuller, et attirés l'attention de Santanico Pandémonium... Bon, j'imagine que vous avez toutes et tous vu au moins le premier film - le seul méritant un visionnage - la série pour sa part est un condensé de violence, de sang et de sexe. On aimera, ou pas. L'univers ainsi développé est bien entendu plein de clichés, de défauts, mais la très grande galerie de personnages vampiriques et humains permet de creuser des intrigues, parfois sur les trois saisons du show. Attention, je ne dis pas que c'est du Westworld ou du Watchmen côté densité et profondeur, mais tout de même, avec un postulat de départ plus que léger, From dusk till dawn offre un spectacle tout à fait appréciable, et un sérivers pour Comme à la télé bien sympathique!
Les humains
Dans le sérivers de From dusk till dawn, les humains servent généralement de repas pour les culebras, ils ne pèsent jamais lourds face à ces prédateurs, et ne sont que prétextes pour des scènes sanglantes. Malgré cela, l'essentiel des prophéties employées comme fils conducteurs dans le show permettent de distinguer quelques héros et héroïnes, liés à de lointains ancêtres, toujours par le sang donc, ou incarnant des fonctions précises. Dans CàlT, une idée d'aventure sera donc de former un groupe dont les membres seraient liés par une telle prophétie, remontant par exemple à l'époque des conquistadors, et d'amener régulièrement des révélations sur des agissements autrement incompréhensibles d'ancêtres.
A noter que si les culebras sont généralement très bourrins, ils semblent pouvoir sentir ces élus, et hésiteront donc souvent à les attaquer. Comme dans Vampire, la Mascarade, la piétaille surnaturelle ne pèse pas très lourd face aux héros et héroïnes, mais les culebras plus anciens, ici nommés les Neufs seigneurs, chercheront à employer utilement de tels mortels exceptionnels, pour leurs petites affaires millénaires - en général se tirer dans les pattes -
Les culebras
Les buveurs de sang mexicains sont divisés en clans chapeautés par les Neufs seigneurs, adoptent pour la plupart la structure des cartels qu'ils contrôlent, et pour faire honneur à la passion de Robert Rodriguez pour le ketchup, sont vraiment de gros bourrins. Comme très souvent dans ce genre de série, leur puissance est étrangement variable, et il est possible d'inclure ce navrant travers lorsque l'on souhaitera créer un groupe de culebras pour CàlT! Attention cependant, la majorité des personnages culebras restent très dangereux, peu importe leur degré de puissance physique. Beaucoup sont anciens et disposent donc de connaissances, aussi bien pragmatiques que mystiques. Il faut d'ailleurs savoir que la magie dans From dusk till dawn reste caractéristique des séries de notre époque (Charmed, Supernatural, Van Helsing), elle n'a que des applications basées sur l'action, la violence et le combat.
Donc oui, il est tout à fait envisageable de mettre en scène des aventures à la Vampire avec une saveur épicée, mais ce sérivers se prêtera plutôt à de l'action pure, légèrement saupoudrée d'intrigues anciennes et mystérieuses. Les culebras sont de formidables adversaires, ils restent cependant décrits comme dotés d'émotions humaines, d'ailleurs souvent exacerbées. Il faut préciser également que, hormis Santanico Pandemonium, ici incarnée par l'étourdissante Eiza Gonzalez, et dans le film par la non moins sublime Salma Hayek, la notion de sexualité outrancière reste à un niveau raisonnable, les culebras, contrairement à leurs contreparties européennes donc, n'en possèdent pas moins de puissantes émotions humaines, mais toujours corrompues par le pouvoir en eux.
En termes de jeu, les humains possèderont 10 jetons à répartir et seront surtout liés par une prophétie leur conférant des connaissances ou indices à des moments clés. Le Metteur/ Metteuse en scènes devra prendre en compte cette destinée singulière, souvent tragique dans la série, et forcir le trait durant les affrontements, l'exécution de plans plus ou moins ingénieux, et en particulier appuyer sur les relations entre personnages, mais surtout entre leurs ancêtres.
Les culebras disposeront de 12 points et pour une caractéristique au moins à 6, bénéficieront d'un pouvoir surnaturel classique; Vitesse supérieure, endurance aux objets magiques, régénération rapide. En outre, ils possèderont des sens surdéveloppés et une très haute résistance aux armes ordinaires. Ils abritent en eux un serpent, leur octroyant leurs pouvoirs, et comme pour les autres créatures vampiriques, sont sensibles au soleil et à l'arrachage de cœur.
Prenons ce sérivers pour ce qu'il est; Une occasion de jouer avec les codes du vampire dans un contexte de truands, de narco-trafiquants et de mythologie pré-colombienne!
Le Arrowverse, amours et crossovers!
Ce côté dramatique, qui aurait dû caractériser DC dans ses tentatives cinématographiques, se dilue tristement dans de l'ordinaire chez CW, il faut cependant bien reconnaître qu'il est bien présent, donnant une raison de s'intéresser à son cas.
Le Crossover super-héroïque
Dans le Arrowverse, la notion de crossover a rapidement vue le jour, impliquant une rapide multiplication des personnages tirés des comic books, cela afin de pouvoir offrir un équivalent en terme d'envergure et de narration épique. Oui parce qu'un Crisis on infinite earths avec seulement Green arrow et Flash, c'est plutôt léger. L'arrivée des Legends of tomorrow libère d'ailleurs des moyens et accroches pour tenter des choses de plus en plus ambitieuses. Malgré des moyens limités, ou mal employés, le Arrowverse devient une énorme machine dont tous les arcs prévoient dès le départ de converger vers ces évènements marquant, qui ramèneront d'entre les morts personnages secondaires et méchants, bouleverseront la trame du Temps, et provoqueront ruptures ou réconciliations. Oui car je le rappelle, le Arrowverse est à 50% composé de romances compliquées, à 50% de fin du monde, et à 10% de choses épiques. La formule est servie par la majorité des chaînes continuant à proposer des saisons à rallonge de leurs séries, préférant la mobilisation de leur audience sur de longues périodes plutôt que sur des arcs plus courts, concentrant le drama et l'intensité. C'est regrettable, en particulier pour le genre super-héroïque qui tourne très vite en rond avec ses personnages monolithiques et l'unique solution à leur disposition; la bagarre. Mais encore une fois, le Arrowverse de CW a fait du crossover sa spécialité, amenant l'ensemble de ses castings vers des évènements cataclysmiques, à coup de grandes annonces et d'introduction de personnages mythiques provenant des pages de comic books. Oui, la chaîne dispose d'un vivier pratiquement illimité pour nourrir son vaste univers étendu, et sait parfaitement bien s'en servir, se permettant même de surfer sur les tendances, comme en ce qui concerne l'introduction de Batwoman. Le network aura d'ailleurs l'intelligence de ne pas commettre la même erreur que DC face au succès des films du MCU, cherchant à imiter sans succès une formule inadaptée à leurs héros et héroïnes. Le Arrowverse est souvent très kitch, mais possède son identité propre, avec ses versions de toutes les grandes figures mythologiques, comme Superman. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, les crossovers cimentent ce vaste ensemble, le nourrissant de tensions dramatiques et de méchants tellement méchants!