Supacell, lorsque Misfits rencontre Heroes


Coucou les sérivores! Supacell, énième itération de l'apparition d'une nouvelle branche de l'Humanité, dont les membres sont dotés de pouvoirs extraordinaires - et souvent destructeurs - et donc le nouveau show Netflix en six épisodes, nous emmenant dans le Sud de Londres et ses banlieues riantes. Réalisée et showrunnée par le rappeur Andrew Onwubolu, la série est dans la lignée de Heroes, avec son saut dans le futur faisant lieu de prophétie permettant aux protagonistes de se regrouper, tandis qu'une mystérieuse agence kidnappe et utilise des gens dotés de pouvoirs. Il y a également un petit côté Misfits, car les pouvoirs se manifestent chez des gens ordinaires, les voyant plus comme un fardeau que comme un don.

La "particularité" du show est qu'il rassemble exclusivement un casting non-blanc, essentiellement noir. Comme nous sommes dans le Sud de Londres dans un univers contemporain, disons que l'effet communautaire est quelque peu atténué, mais j'imagine que les mous du bulbe s'offusqueront de cet état de fait. En réalité, l'apparition des fameux pouvoirs est associé à une maladie génétique visant essentiellement celles et ceux aux origines africaines, leurs descendants semblant obtenir les précieux dons. Si ce concept peut avoir un effet Black panther et engendrer des role-model, eh bien tant mieux! 

Supacell donc, l'intrigue est très classique, mais le showrunner prend son temps, développant ses personnages en les faisant se croiser grâce à des seconds couteaux. Certains diront que c'est lent, personnellement j'ai plutôt apprécié ce rythme, n'empêchant d'ailleurs pas l'action, au fur et à mesure que tout se développe. Nous sommes en terrain connu pour ce qui est des pouvoirs et des réactions lors de leurs manifestations, pas de surprise pour ce qui est de l'intrigue, mais l'ensemble est très bien ficelé, et l'on peut espérer de passionnants développements si la plateforme n'annule pas le show. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire